AUX SOURCES DE L'IKIGAÏ
Le mot « Ikigaï » apparaît à l’ère Heian (794-1185), dans la littérature médiévale japonaise et combine :
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iki 生き, dérivé du verbe ikiru signifiant vivre
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Et gaï 甲斐, un dérivé de kaï signifiant coquillage, objet alors très précieux auquel on conférait une grande valeur.
Il désigne, à l’époque, un certain art de vivre. Ce mot existe uniquement dans la langue japonaise et ne possède pas de traduction exacte dans les autres langues. Sa traduction la plus proche est « la raison d’être, de vivre », « ce pourquoi la vie mérite d’être vécue ».
Mieko Kamiya est considérée comme la mère de l'Ikigaï. Elle décide d'explorer ce concept aux nuances riches et multipes au cours de sa carrière de psychiatre. De ses observations et recherches, naît son livre Ikigaï-ni-Tsuite en 1957 dans lequel elle théorise le concept de l’Ikigaï.
Elle en propose une double définition et établit un lien avec les travaux de Viktor Frankl sur le sens de la vie.
Elle estime que les sources de l’Ikigaï doivent être cohérentes avec l'identité, les valeurs d’une personne, pour ainsi lui permettre d'exprimer sa véritable personnalité (d'où l'intérêt de bien se connaître :-)
Il y a deux façons d'utiliser le mot ikigai. Lorsque quelqu'un dit "cet enfant est mon ikigai", il fait référence à la source ou à la cible de l’Ikigai,..... et lorsqu'on ressent l'ikigai comme un état d'esprit - ikigai-kan
Mieko Kamiya
Elle identifie, également, 7 besoins personnels, qui comptent parmi les plus importants pour expérimenter et ressentir l'Ikigaï. Du reste, celui-ci ne se réduit pas uniquement à la sphère professionnelle mais l'englobe tout comme la famille, les amis, les loisirs pour un équilibre et une harmonie générale.
Dans les années 2000, le concept émerge en Occident au travers du travail de Marc Winn. Il associe :
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au diagramme Life Purpose, créé par Andrés Zuzunaga. En remplaçant, au centre, le mot Purpose par Ikigaï, il illustre le concept, de manière synthétique et graphique, en l'adaptant au mode de pensée occidental. A l'intersection entre passion, vocation, mission et profession, l'Ikigaï devient une méthode puissante et complète. Semblable à un bilan de compétences 360°, elle est utilisée, notamment, dans le cadre de reconversion professionnelle.
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les recherches de Dann Buettner sur les « Blue Zones », ces endroits dans le monde où le nombre de centenaires est particulièrement élevé. Nous y retrouvons les habitants de l’archipel d’Okinawa, au Japon, dont le style de vie est imprégné de la philosophie Ikigai qu'ils apprennent à cultiver et à ressentir dans leur quotidien.
En bref....
L'Ikigaï, c'est avant tout une question d'équilibre !
Si l'un des éléments est manquant alors l'étincelle de votre épanouissement s'étiole.
Pour la raviver ou la re-trouver, c'est par ici !
« Trouver son Ikigaï, c’est avoir le sentiment de se réveiller le matin avec un but, tirer le meilleur parti de tous les jours, et aller s’endormir avec un sentiment d’accomplissement toutes les nuits »
Mieko Kamiya